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Les petites & moyennes mutuelles (PMM) structurent leur représentativité pour préserver le lien social avec leurs adhérents.

En parfaite convergence de vues avec le président de la FNIM, Philippe MIXE, invité d’honneur de cette rencontre, les PMM ont exprimé leur volonté de peser de tout leur poids dans la campagne présidentielle pour faire émerger une nouvelle gouvernance mutualiste à même de prendre en compte la diversité du paysage mutualiste. L’objectif poursuivi est de préserver le rôle incontournable d’intervenant social de proximité des petites et moyennes structures, garantes de la cohésion sociale au quotidien et rempart contre l’exclusion et la précarisation des citoyens en matière de santé.

Prenant acte de la faillite de la fédération majoritaire de la Mutualité à incarner le projet social et sociétal des petites et moyennes structures mutualistes, tenues à l’écart de toute concertation, le président de l’ADPM, Jean-Louis SPAN, a invité tous les représentants des petites et moyennes mutuelles à quitter une instance qui les ignore et à s’unir pour créer un nouveau modèle d’organisation dédié au portage des entreprises de personnes.

L’atomisation de la représentativité des PMM est un frein à l’émergence d’un contrat social qui prennent en compte la spécificité des petits et moyens organismes ; il est temps de passer à la vitesse supérieure pour créer les conditions d’un portage politique élargi et lisible de leurs spécificités. Cette question sera au cœur des rencontres entre les responsables de l’ADPM et de la FNIM dans les prochaines semaines, à partir notamment de la constitution d’un système fédéral de garantie ouvert à l’ensemble des petites et moyennes mutuelles pour faire face aux nouvelles exigences réglementaires qui leur sont imposées.

Ce chemin sera exploré au travers la volonté commune des PMM de se battre, non pas pour leur survie, mais pour préserver un modèle unique de gestion solidaire, respectueuse du capital humain.

Il n’y a pas de fatalité à la course au gigantisme, les petites et moyennes mutuelles sont des structures bien gérées, qui satisfont pleinement les contrôles de gestion accrus chaque année de l’ACP.

Elles ont leur place dans le paysage mutualiste, leur avenir passe par :

– un rééquilibrage des contrats collectifs et contrats individuels ; l’ADPM demande la même déductibilité fiscale des contrats individuels et l’ouverture du monde salarial aux PMM.

– la révision du code du travail, pour prendre en compte la santé au même titre que la prévoyance, dans le cadre d’une gestion paritaire accrue,

– la liberté de choix de la complémentaire santé pour les salariés et la possibilité de déroger aux accords de branche,

– Un statut spécifique pour les PMM.

Le contexte de crise actuelle, provoquée par les grands groupes financiers, conforte l’idée qu’une solution sociale peut être apportée par les PMM.